Un salon de coiffure, c’est bien, un salon de coiffure mobile devant chez soi, c’est mieux. La startup The Kut propose depuis un an et demi un service de coiffeur-barbier itinérant, dans un van aménagé. Elle a été lancée par trois frères plaisirois, Vincent, Adrien et Charles-Etienne N’Diaye, il y a trois ans, « le temps d’acheter le truck, de le transformer, de faire une application mobile », explique le dernier cité, rencontré le 28 novembre lors du SQY business day.
Une présence sur l’événement due d’ailleurs au fait que The Kut, jusqu’ici davantage tournée vers les particuliers, étend son activité aux entreprises. « On se rend sur le lieu de travail dans le cadre de la qualité de vie au travail, pour améliorer le bien-être des salariés, qu’ils soient plus productifs, réduire l’absentéisme, améliorer le retour au travail et pour l’entreprise la marque employeur, pour pouvoir recruter plus facilement quand on propose un service d’exception pour les collaborateurs », confie Charles-Etienne N’Diaye. Une demande de plus en plus prégnante, et un enjeu important selon lui : « Le bien-être, ça touche aussi à la beauté. Avoir une bonne coupe de cheveux, que ce soit pour l’entreprise avoir des collaborateurs qui soient bien présentables, c’est un avantage pour eux ».
Concernant l’offre pour les particuliers de The Kut, qui intervient à l’échelle de l’Île-de-France, « via une application mobile, vous pouvez faire appel à un coiffeur barbier, dans un truck assez futuriste, à l’endroit de votre choix, devant chez vous par exemple », avance le cofondateur de la startup, actuellement en phase d’accélération au SQY cub, l’incubateur d’entreprises de SQY. L’idée de création de cette activité est venue du constat que « pour aller au salon de coiffure, parfois on doit prévoir tout un après-midi, c’est toute une organisation, c’est un peu compliqué, il y a de l’attente », évoque-t-il. « Pour ceux qui sont un peu plus introvertis, d’avoir des personnes qui attendent, ça met un peu de pression, on n’est pas en intimité avec son coiffeur, ajoute-t-il. Donc on a essayé de résoudre ces problématiques en imaginant ce service. Ça a plu à un certain nombre, et on a pu satisfaire beaucoup de clients. »
Temps, confort, service, qualité seraient donc les avantages avec ce « barber-truck », qui entend encore évoluer sur sa nouvelle offre, aussi en termes d’accessibilité « pour s’adresser à un plus large public, notamment des Ehpad ou des centres spécialisés », ambitionne Charles-Etienne N’Diaye.
Les trois cofondateurs n’étant pas coiffeurs de profession – mais « on essaie de se former », indique Charles-Etienne N’Diaye -, The Kut fait appel à des coiffeurs-barbiers professionnels, qui interviennent en tant que prestataires extérieurs, notamment sur des demi-journées. Et qui œuvrent donc au sein d’un véhicule aménagé, se voulant aussi écoresponsable, « autonome avec des panneaux solaires », affirme le cofondateur de la startup, ajoutant que « pour l’instant, il est thermique mais on va aller sur de l’électrique plus tard ».
Pour une coupe au sein du van, comptez tout de même en moyenne 50 euros pour les particuliers. Ces derniers doivent réserver leur créneau et payer via l’application The Kut. Pour les entreprises, cela fonctionne par privatisation à la demi-journée, et les tarifs vont de 600 à 1 500 euros, avec réservation par courriel. La durée des prestations va de 15 à 30 minutes par personne en entreprise, et pour les particuliers, « c’est bien plus long, car on peut faire d’autres types de coupes, qui demandent un peu plus de temps », indique Charles-Etienne N’Diaye. Renseignements sur thekut.club et contact@thekut.app.
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