La ligne N du Transilien, fréquentée par des milliers de voyageurs quotidiennement, permet de relier différentes communes de l’agglomération de SQY – sept au total : Montigny, Trappes, La Verrière, Coignières, Villepreux, Les Clayes et Plaisir – à Paris. Depuis plusieurs années, cette ligne du Transilien mettait les nerfs des usagers à rude épreuve, notamment à cause de retards ou de suppressions de trains. La situation s’est cependant améliorée.
Dans son Facebook live du 5 décembre, Jean-Baptiste Hamonic, maire MoDem de Villepreux et vice-président de SQY délégué aux transports et aux mobilités durables, a annoncé une bonne nouvelle pour les usagers de cette ligne. « Je voudrais vous faire part d’une actualité heureuse. Après une mobilisation longue de quatre années, à la fois des parlementaires, de Saint-Quentin-en-Yvelines, de la commune de Villepreux et de tous les élus du conseil municipal (majorité comme opposition), nous sommes parvenus à retrouver l’offre nominale, c’est-à-dire l’offre normale d’avant Covid sur la ligne N du Transilien, qui permet de connecter Paris à Villepreux par la gare Montparnasse », a-t-il commencé.
Concrètement, cela signifie que depuis le 15 décembre, la fréquence d’un train toutes les demi-heures a été retrouvée continuellement, pas seulement aux heures de pointe, mais également durant les heures creuses. « C’est un combat que l’on mène depuis un moment mais ça y est c’est chose faite. SNCF et Île-de-France Mobilités ont pu avancer sur ce sujet. Donc dès le 15 décembre, on aura nos trains, pour le plus grand bonheur de toutes celles et ceux qui se déplacent par les transports en commun », s’est réjouit l’élu, avant de rappeler pourquoi cela a pris autant de temps.
Un train toutes les 30 minutes
« Je voudrais rappeler pourquoi c’était compliqué. C’était compliqué pour une question de pénurie de conducteurs de train et donc SNCF Transilien s’était engagé effectivement à ce que d’ici la fin de l’année on ait un retour de l’offre normale. Il leur fallait un an globalement pour former des conducteurs et faire en sorte qu’ils soient ensuite redéployés sur les différentes lignes du Transilien. Donc c’est une bonne chose de faite, on avance tranquillement sur cette nouvelle offre d’avant Covid », a conclu Jean-Baptiste Hamonic.
