Un projet d’embellissement et de végétalisation de la place Riboud
La municipalité prévoit de réaménager cette place commerçante du centre-ville, à travers notamment du végétal. Les travaux doivent débuter l’été prochain.
Emblématique du centre-ville de Villepreux, la place Riboud va connaître un nouveau visage d’ici un an. Une transformation notamment par le végétal. « En termes de végétalisation, il y avait quelques manques », a notamment déclaré la 1re adjointe de Villepreux, Laurence Morelle-Losson, en préambule d’une réunion publique de présentation du projet, le 13 novembre.
Le projet s’inscrit dans l’ambition de Villepreux, « ville durable », et le but « d’engager la ville dans la transition écologique au sens large », souligne le maire, Jean-Baptiste Hamonic (MoDem). Ce qui se manifeste entre autres par le souhait de « remettre du végétal en ville », d’où l’objectif sur cette place Riboud « de végétaliser, d’embellir, de repenser les espaces, mais sans se priver de cet espace central », résume le maire, faisant état d’une place actuellement « très minérale » avec « très peu de végétaux ».
L’ambition est d’apporter davantage d’ombrage et de fraîcheur sur la place, ainsi que des espaces de convivialité, notamment du mobilier urbain (bancs). Les enjeux sécuritaires sur le secteur ne sont pas non plus oubliés, à travers une végétalisation par des plantes basses, permettant un maintien de la visibilité des caméras de vidéosurveillance.
Les essences composant la palette végétale seront aussi pérennes, car il n’y aura pas de renouvellement annuel. « Un seul végétal a été choisi pour le moment », annonce Sandra Sigault, conseillère municipale en charge notamment de l’écologie, de l’environnement et de la biodiversité. Par ailleurs, « il ne s’agit pas de mettre un masque végétal pour cacher tous nos commerces. Le but est d’embellir », relève Laurence Morelle-Losson, qui invite les habitants ayant des envies de plantes en particulier à en faire part.
Autre enjeu fort avec ce projet : la désimperméabilisation des sols. Laurence Morelle-Losson évoque « des systèmes qui diminuent l’imperméabilisation des sols de manière à ce qu’en cas de fortes pluies, toutes les eaux de pluie ne viennent pas engorger les réseaux publics ». Ainsi, au sol, le même matériau que dans la cour de la Maison des arts sera privilégié, et la même couleur, car « il faut absolument prohiber les couleurs foncées, qui absorbent la chaleur », avance la 1re adjointe. « On désimperméabilise à 80 % », selon Séverine Marques, responsable du service environnement de la Ville.
Assurant qu’« aucune place de stationnement » ne sera perdue, Jean-Baptiste Hamonic fait état d’un autre impératif sur cette place : ne pas toucher au réseau d’éclairage public. « S’il fallait ensuite demander à l’Agglomération (compétente en la matière, Ndlr) de modifier l’éclairage public et donc de faire encore des travaux de génie civil, avec le coût que représentent de telles opérations, on était sûr qu’on allait à la fois déraper dans le temps, mais aussi avoir un projet final très coûteux », explique-t-il.
Le projet est inscrit au budget 2025 de la Ville, avec une enveloppe maximum de 350 000 euros, « sachant qu’on a bon espoir d’obtenir des subventions comme le Fonds vert, et également de l’Agence nationale de l’eau », glisse Jean-Baptiste Hamonic. Le début des travaux du gros œuvre est espéré l’été prochain, pour une durée de 2 à 3 mois. Les plantations sont elles prévues en octobre 2025. Les multiples commerces de la place resteront accessibles durant le chantier. « On veillera à ce qu’un accès puisse être fait pour les commerçants, assure l’édile. Tout sera organisé en conséquence pour ne pas impacter leur activité. »
La commune souhaite repenser son marché
Situé avenue de Touraine, longeant la place Riboud, le marché de Villepreux, qui a lieu le mercredi et le samedi de 8 à 13 h, réunit une vingtaine de commerçants réguliers. La Ville prévoit, lors du prochain conseil municipal, le 9 décembre, de voter une délibération pour relancer un appel d’offres pour ce marché, actuellement géré via la plus vieille Délégation de service public de la commune, datant de 1971. « On a un certain nombre de sujets qui nécessitent d’être améliorés, à la fois sur les commerçants du marché, l’entretien [pour lequel] on a un contrat de prestation en plus, donc on voudrait intégrer ça directement au nouveau marché, et réfléchir à davantage d’animations, de lien social », confie le maire MoDem, Jean-Baptiste Hamonic. Sa 1re adjointe, Laurence Morelle-Losson, évoque « plein d’aspects, dont le nettoyage, le stockage des éléments du montage du marché, la constitution d’un local pour entreposer les containers après le nettoyage du marché ». Elle souhaiterait aussi indiquer sa présence via un panneau, « car je pense que beaucoup de Villepreusiens ne connaissent pas ce marché ».
