Dans la nuit du 14 au 15 septembre, le bureau du secrétariat du Poissy FC a été cambriolé. Les malfaiteurs ont emporté avec eux 800€ en espèces ainsi que des chèques des parents pour payer les licences.
« Honte à vous ». Dans un long message posté sur Instagram, le président du Poissy FC, Thomas Chardon, n’a pas caché sa rage après les événements survenus dans la nuit du 14 au 15 septembre. Lorsqu’il est entré dans le bureau du secrétariat, celui-ci a tout de suite remarqué que quelque chose clochait. En effet, des voleurs ont subtilisé 800€ en espèces, l’ensemble des chèques des licenciés « servant à payer les éducatrices et éducateurs du club » mais également l’équipementier jusqu’à la fin de fin de l’année.
« Outre le sentiment de sidération et de colère face à cet acte lâche, c’est aussi un sentiment de lassitude qui m’habite aujourd’hui, rien ne nous sera épargné » lâche celui qui est également le gérant de la librairie du Pincerais, toujours sur ce post Instagram. En effet, l’année dernière, le Poissy FC avait dû renaître sur les cendres de l’AS Poissy, club qui allait fêter ses 120 ans mais dont le tribunal administratif de Versailles a prononcé la liquidation en août 2023 pour cause de déficit. Les Jaune et Bleu, alors en National 2, étaient repartis en Départemental 1.
« En permettant aux jeunes de Poissy d’avoir une structure capable de les accueillir pour s’épanouir au football l’été dernier, je ne pensais pas que nous serions exposés à ce genre de comportement, déplore Thomas Chardon, toute la politique sportive du Poissy Football Club va à l’encontre de ces agissements qui mettent en péril notre existence même. C’est immensément grave et irresponsable. »
Le président du Poissy FC a toutefois tenu à rassurer les personnes qui avaient remis des chèques à son club. Les voleurs ne pourront pas les encaisser puisqu’un dépôt de plainte a été fait et que l’affaire est dorénavant dans les mains de la justice. « Notre club, l’ensemble des salariés, des éducatrices et des éducateurs, les bénévoles tâcheront de faire face et de répondre par le travail et la conviction profonde que nous pourrons, un jour, ne faire qu’un dans ce club » a conclu Thomas Chardon.
