Des adolescents ont agressé des hommes via le site de chat Coco.gg
Sept adolescents, âgés de 14 à 17 ans, ont organisé des guets-apens pour extorquer, avec des armes, des hommes qui pensaient rencontrer des jeunes femmes.
Les enquêteurs d’Élancourt ont interpellé sept adolescents (des garçons et filles âgés de 14 à 17 ans), soupçonnés de s’en être pris à six hommes depuis le mois de mars. C’est sur le site de chat Coco.gg que le groupe agissait. Ils ont tous été mis en examen jeudi 13 juin, à Versailles, pour extorsion aggravée puis on été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Les faits remontent aux mois de mars et avril derniers, à Maurepas et Coignières. Les adolescents avaient tendu des pièges à six hommes, âgés de 34 à 54 ans, qui pensaient venir à un rendez-vous pour rencontrer une jeune femme.
Le 4 mars, un quinquagénaire se rend au commissariat d’Élancourt pour expliquer sa mésaventure. « Il a pris un rendez-vous avec une très jeune femme sur le site Coco.gg, bien connu pour accueillir des annonces prostitutionnelles », explique un article du Parisien. Arrivé sur place, il est accueilli par le groupe de jeunes qui le menace avec un couteau et une bombe lacrymogène. « Ces très jeunes voleurs l’humilient, lui dérobent ses clés de voiture et le forcent à retirer de l’argent au distributeur de billets », a indiqué une source proche de l’affaire.
Des investigations menées par les policiers d’Élancourt vont permettre d’identifier trois autres hommes qui ont subi le même type d’agressions. « La téléphonie et la vidéosurveillance révèlent que quatre des suspects sont tous scolarisés dans une classe d’un même établissement », poursuit le Parisien.
Sept adolescents mineurs interpellés
Mardi 11 juin, ce sont donc sept adolescents au total qui ont été interpellés chez eux dans différentes communes de SQY, à Trappes, Magny-les-Hameaux, Plaisir, Élancourt et Maurepas. Ils sont tous passés aux aveux, en minimisant leurs actes, mis à part une lycéenne qui a continué de nier les faits reprochés. Les adolescents ont expliqué voir cela « comme un jeu ». Ils auraient, grâce à leur petit manège, récoltés quelques milliers d’euros. « La suite des investigations va passer par l’identification d’autres personnes qui auraient pu subir les agissements de cette bande », conclut Le Parisien.
