Le 9 mai, deux cambrioleurs ont été surpris par la propriétaire d’un pavillon situé à Maurepas. Les deux auteurs, de très jeunes mineurs, un garçon âgé de 10 ans et une fille âgée de 15 ans (qui a déclaré dans un premier temps être plus jeune), l’ont bousculée pour pouvoir prendre la fuite. Heureusement, la propriétaire n’a pas été blessée.

L’intervention rapide des policiers a permis de les appréhender peu de temps après. Les deux jeunes enfants appartenaient à la communauté des gens du voyage. Ils ont été placés en retenue sur autorisation du parquet de Versailles. Les constatations ont permis de leur imputer une seconde tentative de vol par effraction à une autre adresse située dans la même rue.

Elle ment sur son âge pour échapper à la garde à vue

La consultation du Fichier automatisé des empreintes digitales (Faed) a révélé aux enquêteurs du groupe cambriolage que la jeune fille était en réalité connue sous deux alias et visée par un mandat de recherche pour des faits similaires. De plus, les policiers ont obtenu la confirmation qu’elle était âgée de plus de 13 ans, ce qu’elle avait omis de dire. Elle a donc pu être placée en garde à vue (la loi permettant les gardes à vue à partir de 13 ans, Ndlr).

Ce sont les policiers de la sûreté urbaine de Saint-Germain-en-Laye qui se sont déplacés pour entendre les deux mineurs.

Lors de son audition, le jeune garçon a reconnu les faits, confirmant que sa complice était entrée dans un pavillon rue du Chemin Perdu à Maurepas après avoir forcé un volet. Concernant les violences, le garçon les a imputées à sa complice. Le parquet de Versailles a pris une ordonnance de placement et le mineur a été conduit dans un foyer à Mantes-la-Jolie.

Quant à sa complice, elle a refusé de répondre aux questions durant son audition pour ce qui est du flagrant délit lorsqu’elle a été vue par la propriétaire. Pour le dossier en préliminaire, elle n’a reconnu que partiellement les faits. Sur instructions du parquet, la mise en cause a été déférée en vue d’une audience de culpabilité devant le juge des enfants.

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