Une quarantaine d’arbres fruitiers ont été plantés à l’étang du Val Favry

Cette plantation d’une quarantaine d’essences s’est déroulée le samedi 12 février et faisait suite à des ateliers sur la création d’un verger partagé près de cet étang, l’un des trois sites de SQY retenus dans le cadre d’un projet d’agriculture urbaine.

Une étape majeure vient d’être franchie dans le projet de création d’un verger partagé à Coignières, près de l’étang du Val Favry. Le samedi 12 février, des arbres fruitiers y ont été plantés, certains arbustes ayant même déjà commencé à être plantés avant par des habitants impatients. Au total, une quarantaine d’arbres, parmi lesquels des poiriers, pommiers, figuiers, noisetiers, cerisiers, pêchers, abricotiers, cormiers, framboisiers, groseilliers, cassissiers…

Le tout dans le but d’y développer de l’agriculture urbaine, projet porté par la Ville de Coignières et l’Agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY), le site du Val Favry faisant d’ailleurs partie des trois lieux saint-quentinois retenus pour ce projet avec le bassin du Buisson à Magny-les-Hameaux et celui de la Sourderie à Montigny-le-Bretonneux (lire nos éditions du 22 juin et du 19 octobre derniers).

Cette plantation d’arbres fruitiers fait suite à trois ateliers auxquels ont participé une quinzaine d’habitants de cinq communes (Coignières, Trappes, La Verrière, Maurepas, Le Mesnil-Saint-Denis), encadrés par Véronique Landuré-Morel, spécialisée dans la création et l’entretien de jardins fruitiers, qui a également acheté les plants. « Ce groupe d’habitants […] est là, présent au rendez-vous, participe avec enthousiasme, énergie, nous a-t-elle confié le jour de la plantation. C’est vraiment super de jouer ce rôle d’accompagnement de gens qui ont envie. »

Le premier atelier, tenu le 4 décembre, consistait à réfléchir à ce qui motivait les habitants, pourquoi ils voulaient un verger partagé. Le deuxième, en janvier, a permis de choisir le type d’arbre à planter. Enfin, le troisième atelier, début février, était consacré à la gouvernance et à la convention à signer avec le propriétaire des lieux (la Ville) et le gestionnaire (SQY).

Cyril Longuépée (SE), adjoint coigniérien à la transition écologique, l’urbanisme et les travaux, qui a participé à tous ces ateliers et s’est impliqué de longue date dans ce projet de verger partagé, insiste sur l’importance que les habitants soient pleinement acteurs de ce projet et « fassent tout de A à Z ». « C’est tellement plus simple de prendre une entreprise et de faire un chèque, mais ce n’est pas le but », glisse-t-il, espérant à terme voir sortir de terre des vergers partagés dans les 12 communes de SQY. Ainsi, les habitants se sont investis à travers ces ateliers, qui se sont « très bien passés » et, au-delà de la plantation d’arbres, amènent « de l’échange, de la convivialité, de l’amitié », affirme Didier Fischer (DVG), maire de Coignières.

Mais la plantation est « une étape » et l’après est tout autant, voire plus important, souligne Véronique Landuré-Morel : « Une fois que c’est planté, va se poser la question du fonctionnement du groupe pour, bien sûr, les entretenir, faire des récoltes, et puis réfléchir à tout ce qu’il y a à faire autour, l’information du public, donc imaginer des espaces avec des panneaux pédagogiques, peut-être organiser des portes-ouvertes. […] C’est la réflexion du groupe qui doit dessiner le site. » « Et puis, […] comment est-ce qu’on va les reproduire ? » ajoute-t-elle au sujet des arbres. SQY doit se charger de l’arrosage la première année, et les habitants effectueront davantage du petit soin. Pour certains arbres, en tout cas, les premiers fruits sont espérés pour cet été.

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