La première phase des travaux pour la gare de Villepreux-Les Clayes a été présentée aux riverains. Comme l’avait annoncé La Gazette dans son édition du 27 novembre, deux opérations de travaux sont prévues pour la gare : la première concerne sa mise en accessibilité par la SNCF, et l’autre ses abords et accès, travaillés par la Ville et Saint-Quentin-en-Yvelines. C’est sur cette deuxième partie, et plus particulièrement sa première phase qui concerne le parvis, que la municipalité des Clayes-sous-Bois a échangé avec une trentaine de Clétiens lors d’une réunion publique organisée le mercredi 27 mars à l’école Paul Eluard.

En introduction, la maire des Clayes-sous-Bois, Véronique Coté-Millard (UDI) explique que l’ensemble du pôle gare de Villepreux-Les Clayes va être étudié dans un projet impliquant la Région, le Département, SQY, la Ville et la SNCF notamment. « Ce projet part sur un périmètre qui va aller jusqu’à 500 mètres de la gare, il prend entre autres en compte le parking de l’autre côté de la voie ferrée, et la gare routière, détaille-t-elle, mentionnant que la possibilité de construire un parking relais est envisagée. C’est un projet qui se pense sur une durée de cinq ans, […] mais rassurez-vous, il n’y aura pas de travaux pendant cinq ans. »

Mais alors que cette vaste requalification du pôle gare n’en est qu’à son étape de diagnostic, une première opération devrait être plus rapidement mise en œuvre : le réaménagement complet du parvis situé devant la gare. « C’est une zone où la place pour les piétons est réduite, les passages protégés ne le sont pas vraiment, le parvis est peu animé et peu qualitatif, et dédié essentiellement aux voitures », résume Véronique Coté-Millard.

Et d’ajouter que les aménagements prévus doivent résoudre ces problématiques, ainsi que « permettre aux bus de mieux circuler et stationner » devant la gare, ce qui s’avère actuellement très compliqué pour eux. « L’ensemble de la voirie va être retravaillé » et « deux zones » d’attente pour les bus vont être créées, complète Thomas Cordier, directeur général adjoint à la mairie des Clayes-sous-Bois. Des places de dépose minute vont également être ajoutées.

Dans son état actuel, le projet prévoit de créer un large parvis qui irait du pied de la gare jusqu’à l’espace actuellement occupé par les deux rangées de places en épis. Il serait réservé aux piétons et quelques arbres seraient plantés dessus. « L’objet de la réunion de ce soir, ça va être de repenser le parvis de la gare et réfléchir sur la volonté que vous avez ou pas […] de pouvoir créer des espaces verts, moi je la porte parce que vous êtes un des seuls quartier de la ville où il n’y en a pas », adresse la maire aux Clétiens présents.

Ces aménagements auront une conséquence inévitable sur le stationnement. Le parking d’une soixantaine de places situées à l’Est de la gare ne sera pas touché, mais les places en épis situées directement face à Villepreux-Les Clayes seront supprimées. Une partie sera recréée juste à côté mais le nombre total diminuera. « Sur les 35 places, il n’y en aura plus que 19 », indique Thomas Cordier, avant de rappeler que dans le cadre du projet global du pôle gare, donc à plus long terme, de nouvelles places devraient être créées.

Aux Clétiens réunis le 27 mars, Véronique Coté-Millard a affiché son souhait que les travaux du réaménagement du parvis démarrent « d’ici la fin de l’année ». Le conseil communautaire du 18 octobre avait approuvé une convention avec le conseil départemental pour la « requalification du parvis gare Villepreux-Les Clayes », engageant le Département à financier la moitié de cette opération, dont l’enveloppe financière prévisionnelle était alors estimée à « 535 000 euros HT », détaillent les documents de l’agglomération.

La municipalité souhaite également porter une réflexion sur le terrain situé directement à l’Ouest de la gare, dont elle est propriétaire, mais aucun projet n’a encore été arrêté pour l’instant. Par ailleurs, d’autres parcelles à proximité directe de Villepreux-Les Clayes, comme l’aire de jeu ou le terrain où se trouve l’ancienne maison de garde-barrière, doivent également être repensées. Mais là, des discussions sont actuellement en cours avec la SNCF, propriétaire de ces deux terrains.