De nouveaux venus au lycée La plaine de Neauphle, à Trappes. Il ne s’agit pas d’élèves, mais de trois moutons, arrivés le 15 mars et postés dans un petit enclos à l’entrée de l’établissement. Une nouveauté qui rentre dans le cadre d’une démarche de développement durable, dans laquelle s’inscrit ce lycée depuis septembre 2018.

« Ça fait un an et demi que je suis sur ce projet-là, confie la proviseure, Anne-Laure Arino, arrivée il y a un an et demi à la tête de l’établissement. J’avais vu qu’il y avait pas mal d’espaces verts dans cet établissement. Du coup, je me suis dit ‘‘ces espaces verts, il faut que l’on réfléchisse à comment on va les tondre et les entretenir.’’ Je me suis dit que des moutons ou des chèvres, ce serait super. »

Et la proviseure de poursuivre : « Et puis, c’est une enseignante qui connaît dans son environnement personnel quelqu’un qui est paysagiste et nous a mis en lien avec ce partenaire pour que les moutons soient là de manière ponctuelle au moment du besoin de tonte et quand l’herbe commence à être vraiment fraîche. […] Au lieu de tondre avec une machine électrique qui pollue avec son essence, mettons des chèvres ou des moutons dans la pelouse du lycée. »

La proviseure ajoute qu’il y a une « volonté éducative et pédagogique, qu’ils (les élèves, Ndlr) se questionnent sur tout ce qui va être développement durable, connaissances à avoir, sortir un petit peu des habitudes ». La démarche développement durable du lycée représente un budget de « 5000 euros à l’année », financés par la Région, d’après la chef d’établissement. Elle sera également marquée par l’arrivée de ruches « d’ici le mois d’avril ou mai ».

Une journée pour aider les lycéens à prendre en main leur orientation

La journée A’ Trappes ton avenir a permis aux jeunes Trappistes de rencontrer une cinquantaine de professionnels, issus de secteurs différents.

Le 15 mars, le lycée La plaine de Neauphle, à Trappes, accueillait pour la deuxième année la journée A’Trappes ton avenir. Les lycéens ont rencontré une cinquantaine de professionnels, issus de différents secteurs, ainsi que des associations et des écoles de l’enseignement supérieur, dans le cadre d’échanges sur des stands ou lors de conférences.

Le but étant d’« aider les jeunes à se préparer pour leur avenir, affirme Mohamed Bougafer, proviseur adjoint. A’ Trappes ton avenir, c’est un jeu de mots, pour dire ‘‘Va chercher ton avenir, c’est à toi de faire en sorte qu’il vienne à toi.’’ »

Des domaines tels que l’aéronautique, la logistique ou l’automobile étaient représentés, ainsi que l’armée. Les lycéens devaient rencontrer au moins trois professionnels, et rendront une dissertation sur l’un d’entre eux.

Ils étaient d’ailleurs libérés des cours durant cette journée, tout comme leurs professeurs, qui ont eux aussi pu aller à la rencontre des entreprises. « De plus en plus, ce sont les professeurs qui orientent les élèves, explique Mohamed Bougafer. Donc, pour pouvoir les orienter facilement, ils doivent connaître le monde de l’entreprise. » Et de conclure : « Ce qu’on veut, c’est faire en sorte que les envies de nos jeunes se réalisent. »