Pour les retraités de la CGT, le pouvoir d’achat se gagnera dans les entreprises

Lors d’un débat de la CGT, auquel ont principalement participé des retraités, le souhait a été affiché que la lutte du pouvoir d’achat se déroule dans les entreprises plutôt que sur les ronds-points.

Pendant le débat de la CGT, les syndicalistes présents ont à plusieurs reprises rappelé qu’ils portaient « la colère sociale » et se mobilisaient déjà avant le mouvement des gilets jaunes.

Dans un contexte national ponctué par les réunions du grand débat national, la section saint-quentinoise de la CGT a décidé d’organiser sa propre soirée d’échanges. Le vendredi 1er mars, ils étaient ainsi une vingtaine réunis dans la salle Jean-Baptiste Clément à Trappes, quasiment tous issus du collectif des retraités de la CGT, pour aborder pendant plusieurs heures les questions de salaire, fiscalité, services publics, écologie et démocratie.

« Nous, on ne veut pas aller au grand débat. Nous avons une démarche originale et on mettra en avant nos revendications », tranche Christian Rapin, secrétaire adjoint de l’union locale de la CGT, estimant que le syndicat n’a pas attendu le mouvement des gilets jaunes pour porter « la colère sociale » sur le pouvoir d’achat ou la CSG par exemple.

Pour la plupart des personnes présentes, la question du pouvoir d’achat, premier thème abordé ce soir-là, est « liée à un problème de salaires et de pensions trop bas ». Plutôt que sur les ronds-points, « c’est dans les entreprises que les augmentations de salaires s’obtiendront », insiste un participant, vantant les récentes avancées obtenues dans l’entreprise CRMA à Élancourt (voir La Gazette du 19 février).

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