Nouvelle mobilisation à Enedis contre le licenciement d’un technicien
Une centaine d’employés se sont rassemblés devant le siège d’Enedis, pour soutenir leurs trois collègues risquant des sanctions pour le vol d’un touret.
La mobilisation continue en opposition au risque de licenciement d’un technicien yvelinois d’Enedis, accusé d’avoir volé un touret usagé pour le ramener chez lui et en faire une table. Deux autres pourraient écoper d’une mise à pied et d’une rétrogradation. Des grèves ont déjà eu lieu (voir notre édition du 22 janvier), et ce mercredi 27 février, selon Le Parisien, une centaine d’employés ont manifesté devant le siège d’Enedis à Montigny-le-Bretonneux.
En janvier, la CGT énergie nous expliquait qu’une plainte avait été déposé pour le vol du touret, et que le salarié avait de lui-même ramené l’objet et présenté ses excuses. « Le procureur a décidé de ne pas poursuivre mais la direction continue la procédure de licenciement », regrettait alors le syndicat. La CGT dénonce une « sanction politique » pour des grèves de juin dernier.
En janvier, la direction d’Enedis blâmait des faits de vol « qui portent atteinte aux biens de l’entreprise, sont contraires aux valeurs du service public d’Enedis ». Dans Le Parisien, elle indique qu’aucune décision n’a encore été prise mais qu’elle « prendra en considération dans sa prise de décision la nature des faits, leurs circonstances, l’atteinte à la sécurité, l’image de l’entreprise ainsi que le comportement professionnel des salariés concernés au moment des faits ».
