Un garage solidaire en projet au Valibout

La commune a acheté un terrain dans le quartier du Valibout avec l’objectif d’y mettre en place un garage solidaire. Il permettra de faire des réparations automobiles à moindre coût.

Le garage solidaire plaisirois « devrait s’installer sur le quartier du Valibout et s’adresse à ceux qui n’ont pas les moyens de faire réparer leur voiture chez un garagiste classique », indique la Ville.

Réparer sa voiture pour moins cher et lutter contre la mécanique sauvage qui a parfois lieu sur les parkings. Tels sont les objectifs affichés par le projet municipal de créer un garage solidaire dans le quartier du Valibout. La Ville a pour cela déjà acheté un terrain et recherche actuellement une association avec qui monter le projet, que la maire de Plaisir, Joséphine Kollmannsberger (LR), aimerait voir aboutir « entre 2019 et 2020 ».

Un garage solidaire, parfois également appelé garage associatif, permet de faire soi-même des réparations sur son véhicule, ou de le faire réparer par quelqu’un d’autre à des prix plus intéressants qu’habituellement. La municipalité plaisiroise porte l’ambition d’ouvrir une telle structure.

Elle a été discutée lors du conseil municipal du 19 décembre, au cours duquel les élus ont voté l’acquisition d’une parcelle de 1 125 m² au prix de 220 000 euros, sur laquelle devrait voir le jour le garage solidaire. « Ce projet se veut solidaire et éco-responsable, explique la Ville, sollicitée sur ce sujet. Il devrait s’installer sur le quartier du Valibout et s’adresse à ceux qui n’ont pas les moyens de faire réparer leur voiture chez un garagiste classique. »

L’autre objectif affiché par la création d’un garage solidaire est « de faire baisser ce qu’on appelle ‘‘la mécanique de rue’’ », qui a parfois cours sur les parkings du quartier, ajoute la commune. Et de souligner la visée écologique du projet : « Enfin, l’utilisation de pièces recyclées et la réparation des véhicules permettent également de réduire la production de déchets. » Dernier avantage du projet mentionné par la Ville, il « devrait également permettre d’employer des personnes en réinsertion ».

Désormais, la commune est à la recherche d’un partenaire associatif pour monter ce garage solidaire. « Les détails du projet tout comme le calendrier, seront définis en fonction des préconisations de l’association qui s’engagera à nos côtés », fait savoir la Ville. Joséphine Kollmannsberger, qui a évoqué ce sujet lors de la signature du plan d’amorce de la rénovation urbaine du Département (voir page 6), espère quant à elle que ce garage solidaire verra le jour « entre 2019 et 2020 ».

CREDIT PHOTO : ILLUSTRATION

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